Annecy et plus généralement la Haute-Savoie sont des territoires bercés de légendes. Si certaines sont plus connues que d’autres, elles sont aussi l’occasion d’en apprendre plus sur la culture locale.
La légende de la Dame d’Angon
Après leur mariage, le chevalier partit chercher une étoile brillante qu’il avait promise à Bernoline, mais il tomba dans un piège et fit un pacte avec le Diable, qui lui demanda son âme en échange de sa libération. Bernoline, ne voyant pas revenir son chevalier, partit à sa recherche.
Désespérée de ne pas le retrouver, elle finit par se jeter dans le lac d’Annecy depuis le Roc de Chère. Depuis, elle hante les profondeurs du lac, transportant les corps des noyés et cherchant toujours son chevalier perdu.
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La Fée du Lac
Un soir de Noël, une vieille femme et son chien sont arrivés dans le village cherchant un toit pour la nuit. Repoussés de partout et las de chercher un abri, ils rebroussèrent chemin et, à minuit, la vieille femme se transforma en une magnifique jeune femme et son chien en un loup blanc.
La fée du lac d’Annecy se tourna alors vers le village et le condamna pour sa méchanceté, provoquant un raz-de-marée qui engloutit le village et ses habitants. Depuis, on dit qu’on peut entendre les douze coups d’une cloche lointaine les soirs de Noël, la plainte désespérée du village englouti.
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La légende du Château d’Annecy
Dans le but de retrouver sa liberté, Lothaire tente de se débarrasser de Tiedtberge en la faisant enfermer dans le cachot le plus sombre du Château d’Annecy. La reine sera sauvée de sa prison par un chapelain et parviendra à s’échapper à cheval vers l’Abbaye de Talloires. Lothaire, furieux, ne parviendra pas à la retrouver. Il terminera sa vie seul, pendant que la reine coule des jours heureux.
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Les Dames de Sainte-Catherine
Au XIIIe siècle, la princesse Béatrix-Marguerite de Genève fonda un couvent à Sainte-Catherine, près d’Annecy. Des religieuses de l’abbaye de Bonlieu-sous-Sallenôves y résidaient. Pendant plus de deux siècles, elles vécurent paisiblement, jusqu’à ce que l’oisiveté prenne le dessus sur leur mode de vie.
On raconte que les fantômes de ces cinq religieuses hantent le vallon de Sainte-Catherine, cherchant l’âme de leurs consœurs. Les visiteurs du site entendraient leur souffle une fois la nuit tombée.
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