Bienvenue dans le monde merveilleux de la raclette, ce plat d’hiver qui réchauffe les cœurs autant que les estomacs ! Mais attention, même si ce plat est classique et relativement simple à organiser, on ne plaisante pas avec !
Pas de stress, que du plaisir
Oubliez la course contre-la-montre ! La raclette, c’est avant tout un moment de détente. Alors, pommes de terre en robe de chambre ou pas (même si on préfère quand même avec !), l’important, c’est de les avoir sur la table sans se transformer en chef étoilé stressé. Et pour plus de simplicité, on fait cuire les pommes de terre assez tôt, ça évite d’attendre le ventre vide jusqu’à 23h. Pensez aussi à maintenir vos pommes de terre au chaud. Un fond d’eau de cuisson dans la casserole pour qu’elles n’accrochent pas et hop ! On pose le tout sur l’appareil à raclette et chacun peut se servir.
Et niveau apéro, on fait mollo, histoire d’avoir encore faim quand on passe à table. Crudités, soupe froide, verrines ou quelques rondelles de saucisson feront largement l’affaire ! Et pendant ce temps, pensez à allumer votre appareil à raclette pour qu’il soit chaud au moment de passer à table et à sortir le fromage du frigo pour qu’il revienne à température ambiante.
Quantité et qualité sont essentielles
Ici, on jette les règles par la fenêtre : la raclette, c’est avant tout générosité et abondance. Alors, on compte minimum 200g de fromage par tête, 5 belles pommes de terre, 6 tranches de charcuterie et surtout une bonne vingtaine de cornichons et on fait comme chez mamie : on met le paquet ! Après tout, il vaut mieux prévoir trop (comme ça vous pourrez refaire une raclette ou un gratin de crozets au fromage pour passer les restes) plutôt que vos invités prennent un fastfood à emporter sur la route en rentrant de chez eux, non ?
Et comme on l’a déjà répété de nombreuses fois, le plus important dans la raclette, c’est bien la QUALITÉ. Le fromage et les charcuteries sont les ingrédients principaux, alors on laisse tomber le fromage à racler sous vide, sans croute et insipide et on passe chez le fromager du coin ! Après tout, à Annecy et en Haute-Savoie, ce n’est quand même pas ce qu’il manque… Et n’hésitez pas à varier les plaisirs, herbes, fumée, poivre, moutarde, au lait de chèvre, truffe, ou même Mont d’or, reblochon et morbier, il y en a pour tous les goûts !
La charcuterie : à chacun son style
Que vous soyez team jambon cru ou plutôt viande des grisons, la raclette est l’excuse parfaite pour explorer le monde infini de la charcuterie. L’important comme dit précédemment, c’est la quantité, environ 6 tranches par personne. Pensez également à proposer plusieurs sortes de charcuterie (on vous conseille minimum 5) pour plaire à tout le monde et ravir vos papilles. Jambon cru, jambon cuit, saucisson, rosette, mortadelle, bacon, viande de grison, chorizo, coppa… le tout est d’équilibrer entre la charcuterie grasse et la plus légère.
Et même si la raclette est un plat simple et sans chichi, une bonne présentation avec un joli plateau est toujours appréciée ! Petit conseil, faite plutôt deux ou trois petits plateaux au lieu d’un seul (pareil pour le fromage), ça vous évitera de passer la soirée à faire passer ou à chercher le plateau.
L’appareil à raclette : la star de la soirée
Vous avez un appareil high-tech ou un modèle vintage ? Peu importe, tant qu’il y a du fromage qui fond ! Mais attention ! On ne gratte pas comme des bourrins avec la fourchette ou le couteau. Une fois le poêlon rayé, le fromage col et bonjour la galère. Alors, on utilise des spatules en bois pour verser le fromage sur les pommes de terre. Et si vous n’avez pas d’appareil, un bon vieux four fera l’affaire pour un effet “fondue” inattendu (même si c’est quand même plus agréable quand chacun à son poêlon et mange à son rythme).
D’ailleurs, pendant qu’on y est, on ouvre les fenêtres ! Oui, la raclette est un plat d’hiver, oui, il fait froid dehors, mais rien de plus désagréable que de sentir l’odeur du fromage pendant des heures alors qu’on a fini de manger. Alors, pensez à mettre un gilet si besoin, à ouvrir un peu les fenêtres durant votre repas pour aérer (on pense à éteindre les radiateurs dans ce cas, la planète vous remerciera) et à allumer une petite bougie.
Rouge ou blanc, l’important, c’est de trinquer
Rouge, blanc, pétillant ou même une bonne vieille limonade, l’important, c’est de trinquer à la bonne humeur et au plaisir de partager. Sachez tout de même que c’est le vin blanc (sec et rond de préférence pour mettre en valeur le gras du fromage) qui remporte les sondages et constitue l’accord parfait avec la raclette ! Vous pouvez aussi accompagner votre plat d’un thé bien chaud ou d’une infusion, ce qui permettra une meilleure digestion.
Entre le sel de la charcuterie et le gras du fromage, la raclette, ça donne soif, mais on évite de se jeter sur la carafe d’eau ! Même si elle est hydratante, sans alcool et qu’elle semble l’option parfaite pour se déshydrater, ce n’est pas une bonne idée. Le fait de boire de l’eau fraîche en mangeant une raclette fait durcir le fromage à l’intérieur de votre estomac. Ainsi, merci ballonnement, mal de bide et mauvaise digestion !
On n’abuse pas avec le dessert
La raclette est un plat riche et bourratif (quand on aime, on ne compte pas… et on a tendance à en abuser, soyons honnêtes) alors même “s’il reste toujours de la place pour le dessert” personne n’a envie d’un fondant au chocolat 70% cacao, de rissoles ou encore d’un brownie noix de pécan chantilly en dessert. Optez plutôt pour une salade de fruits bien fraîche ou quelques boules de glace, histoire de finir sur une touche sucrée sans en faire trop.
Pour les plus audacieux, le plateau de fromages est envisageable, mais à vos risques et périls…
Oh la salade de fruit après la raclette c’est 🔝😍
— 🍯 (@GymnasteTessa) December 12, 2015